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Moulin de Brousses

Vous êtes tous et toutes conviés à la sortie au
MOULIN DE BROUSSES
Le 23 novembre 2003

Départ de l’espace Liberté à 09h30

Prévoir son panier, la salle ou séchoir sera mise à notre disposition en cas de mauvais temps

Visite : Tarif groupe de 3,50 euros par adulte et 2,50 par enfant de 7 à 12 ans

Avant Paul Riquet, fondateur du Canal du Midi, les hommes avaient déjà domestiqué les eaux vives de la Montagne Noire: les "industries de l'eau" ont laissé leur empreinte dans bien des constructions. Au travers de l'histoire, l'énergie de l'eau a été utilisée à des fins différentes, selon les besoins du moment: Dans leurs moulins fariniers, martinets, forges, foulons, moulins à papier, les mouliniers étaient nombreux, et aujourd'hui on peut toujours découvrir l'activité du Moulin à Papier de Brousses

http://moulin-a-papier.chez.tiscali.fr/moulin_a_papier/

Un peu d'histoire
En 1674, le versant sud de la montagne noire figurait parmi les centres papetiers les plus fameux de la province du Languedoc. En 1845, Brousses comptait encore une dizaine de moulins en activité.

Aujourd'hui
Le Moulin à Papier de Brousses perpétue l'activité papetière en un lieu qu'elle occupe depuis 4 siècle. C'est un musée vivant qui met en valeur les techniques anciennes et les moteurs Hydrauliques.

Fabrication artisanale du papier au Moulin à papier de Brousses
L'activité du Moulin à papier de Brousse s'appuie sur le désir de retrouver, de perpétuer et de transmettre des savoir-faire, en produisant des papiers faits main. De cette volonté de conserver un savoir-faire, est née une activité artisanale ; chaque jour, des feuilles de papier réalisées à la forme à main sortent de l'atelier de fabrication. Les ateliers produisent ainsi de nombreux articles de correspondance (faire-part, carte de vœux…) et attirent graveurs, peintres, typographes, éditeurs … A cette production traditionnelle (papier chiffon) s'ajoute une activité basée sur l'innovation (papiers à base de crottin d'éléphant, rafle de raisins …).

LA FABRICATION ARTISANALE
La matière première utilisée est le chiffon composé de lin, de chanvre ou de coton Les chiffons triés et découpés sont broyés dans une pile hollandaise (cylindre broyeur XVIIème siècle) avec de l'eau. La pâte réalisée est diluée dans une quantité d'eau dans la cuve à ouvrer. L'ouvreur plonge un tamis (forme) dans la cuve afin de récupérer la pâte nécessaire à la fabrication d'une feuille. L'eau s'égoutte, les fibres se lient, la feuille se crée.

La forme vergé est composée de fils de laiton serrés (vergeures), maintenus par des fils plus espacés (chaînettes). De minces bâtons de bois (pontuseaux) sont disposés sous celles-ci, pour soutenir le tamis. La trame du tamis apparaît sur la feuille de papier réalisée (papier vergé). Pour la forme vélin, le tamis est constitué d'une fine toile métallique, aucune trame n'apparaît sur le papier (papier vélin).

La feuille est ensuite couchée par le coucheur sur un feutre de laine. La feuille se dépose sur le feutre par simple pression. Chaque feuille couchée est séparée de la suivante par un feutre. Elles sont mises sous presse, l'eau s'évacue, les fibres se solidarisent. Les feuilles sont levées et étendues sur des cordes par le leveur à l'aide d'un frelet (T en bois) La durée de séchage est conditionnée par le temps extérieur. (séchage naturel).

La dernière étape consiste à vérifier les feuilles et à lisser en les mettant sous poids.

La feuille est désormais prête l'écriture ou tout art graphique (typographie, gravure, aquarelle …)

L'après-rassemblement