La météo nous annonçait un week-end pourri. C'est peut-être pour ça qu'on ne s'y retrouvait qu'à cinq voitures au départ de l'espace de liberté. Pour aller à Elne, nous avions la possibilité de prendre la route nationale jusqu'à Perpignan, ou alors, d'emprunter les petites départementales des corbières. C'est ce que nous avons fait. C'était plus long, mais plus pittoresques aussi. Partis à 9 h 30, nous avons roulé bon train. Juste avant Estagel, nous nous sommes arrêtés sur le bas-côté. Merci Joël pour le copieux petit déjeuner : café, mais aussi croissants. Puis direction Bages, Elne, et le circuit Saint-Martin. Il y avait du monde. Une ambiance de fête, avec un gros bruit de moteur juste derrière la dune. Dans un vacarme assourdissant, une quinzaine de deux-chevaux se tiraient la bourre. Moteur et une boîte de vitesses identique. Seuls, le carburateur, le filtre à air et l'échappement pouvaient être améliorés. Ce qui fait que ce n'était non pas la puissance, mais la qualité de pilotage qui départageait les coureurs. C'était super. Venait ensuite les courses de camions. Des plus petits aux plus gros. Encore plus impressionnant que les petites deux-chevaux. À midi, plutôt à 14 heures, nous avons pris l'apéro en compagnie de nos amis les joyeux conducteurs, et les deuchistes du 66. Le repas était tiré du sac, comme d'habitude. Nous étions une vingtaine autour de la table. Dans le milieu de l'après-midi, il y avait les finales. Quel baston ! Vraiment impressionnant. Les photos en diront plus long. C'est vers 18 heures que nous avons levé le camp, un peu fatigués, mais heureux de notre journée.